
AFRIQUE/Coupe de la Confédération Africaine de Football
ESAE joue sa survie face à ZANAKO
Juste HOUNGLA
L’heure est grave, et ESAE doit réagir pour ne pas vite tourner la page africaine. Ce dimanche 12 janvier, le club béninois joue ZANAKO dans le cadre de la quatrième journée de la Coupe de la Confédération Africaine de Football. C’est une explication décisive pour ESAE qui rêve d’aller loin sur la scène continentale.
Pour faire un pas de géant, ESAE est condamnée à une rencontre époustouflante face aux Zambiens de ZANACO. Ce dimanche 12 janvier, les deux équipes tous en danger se retrouvent au National Heroes Stadium pour un véritable affrontement après le match nul et vierge le 29 décembre 2019 à Porto-Novo. En terre zambienne, le combat s’annonce rude au regard de l’enjeu. Petit poucet de son groupe, le club du Bénin compte un seul point en trois apparitions. Il faudra donc jouer le tout pour le tout pour espérer continuer le rêve africain. Ce qui passe impérativement par une victoire sur ZANACO qui aura l’accompagnement total du douzième homme. Il est vrai qu’une défaite n’éliminerait pas systématiquement ESAE de la course en quart de finale, mais cela réduirait considérablement sa chance de qualification. Conscient de cela, le coach Richard Bio doit rester fidèle à son jeu offensif, tout en restant vigilant derrière pour ne pas laisser d’espace à l’adversaire.
Quand on sait que l’attaque de ZANAKO va vite, la défense béninoise doit faire preuve de grande discipline et de solidarité. Rester efficace devant est le moyen fatal pour assommer ZANACO et son public. Mais rien ne sera facile pour les Béninois, puisque les Zambiens ont aussi le dos au mur. Ils sont également à la quête d’une victoire pour se rassurer. C’est donc un match à grand enjeu dont l’issu est incertain.
L’équipe qui prendra en premier le match à son propre compte aura la chance de sortir victorieuse, à moins d’un excellent sursaut d’orgueil de l’autre. Revenir de la Zambie avec un point ne serait pas une si mauvaise opération pour la bande à Richard Bio, l’unique espoir du Bénin en compétition africaine.