
La faîtière des patrons de presse est montée au créneau en fin de semaine écoulée au Bénin. L’association a réagi suite à un communiqué de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. En effet , l’autorité de régulation avait demandé à travers un courrier aux médias en ligne, de suspendre leurs publications sur l’ensemble du territoire national.
Le communiqué de la HAAC au Bénin, a suscité une vive colère des professionnels des médias, et semé la confusion dans l’opinion. Après les réactions des professionnels , le CNPA a fait savoir à l’institution qu’elle ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Non seulement le CNPA a dénoncé une tentative de musellement de la presse en ligne au Bénin, mais elle va plus loin. L’institution souligne que depuis deux ans, la HAAC n’a délivré aucune autorisation aux médias en ligne alors que les dossiers ont été déposés, et les textes mentionnent que la Haute Autorité à trois mois pour trancher.
L’autorité de régulation a réagi à travers une conférence de presse. Les conseillers ont indiqué que les dossiers déposés ne remplissent pas les conditions pour obtenir les autorisations. La HAAC s’appuie sur l’article 252 du code de l’information.
L’exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux, d’un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinés au public est subordonnée à l’autorisation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. Toutefois, la création ou l’animation des blogs n’est soumise à aucune autorisation préalable.
Depuis la publication du communiqué de la HAAC, les sites internet au Bénin fonctionnent et continuent d’animer la toile. La loi ne prévoit aucune peine privatise de liberté en cas de violation