
L’épidémie de COVID-19 a engendré en Europe un pic de surmortalité de 50% de décès en plus entre fin mars et début avril, selon des chiffres de l’Institut statistique français (Insee) montrant que la France, l’Espagne, la Belgique et l’Italie ont été les plus touchés.
Tandis que les années précédentes la mortalité avait tendance à baisser au mois de mars après les épisodes de grippe saisonnière, elle a au contraire sensiblement augmenté cette année, pour atteindre un pic, tant en France qu’en Europe, la semaine du 30 mars, révèle mercredi l’Insee.
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Cette proportion a atteint 60% en France, 155% en Espagne, 91% en Belgique (puis 107% dans ce pays la semaine suivante) et 67% en Italie (88% la semaine précédente, le pic ayant été atteint une semaine plus tôt).
La surmortalité s’est ensuite réduite progressivement pour s’annuler quasiment début mai.
Plus largement, pour une période allant du 2 mars au 26 avril, quasiment l’essentiel (84%) de la surmortalité observée dans les 21 pays d’Europe pour lesquels l’Insee a eu des données est attribuable à l’Espagne, à l’Italie, à la Belgique et à la France.
La surmortalité a été respectivement de 71% en Espagne, 49% en Italie, 44% en Belgique et de 28% en France sur l’ensemble des huit semaines où l’épidémie a été la plus forte.
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Tant en France qu’en Europe, le surcroît de mortalité a davantage touché les hommes et les personnes de plus de 50 ans, plus particulièrement les plus de 70 ans.