
Depuis ce Lundi 28 septembre 2020, les écoles du Bénin ont rouvert leurs portes sur toute l’étendue du territoire national après les vacances scolaires. Les autorités en charge de l’éducation, les enseignants et les parents d’élèves ont bien évidemment pris toutes les dispositions pour une paisible reprise des cours. Mais dans un lycée de Parakou, dans la région septentrionale du pays, c’est un test de grossesse qui est exigé parmi les formalités à remplir pour accéder aux classes.
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Les apprenantes du Lycée des jeunes filles de Parakou doivent se soumettre à un test de grossesse avant d’être situées sur l’acceptation de leurs inscriptions ou réinscriptions. A en croire les responsables de ce lycée, c’est une vieille tradition qui date de quelques années déjà et sera bien entendu respectée pour cette rentrée scolaire 2002/2021. L’objectif, indique la proviseure Nathalie Basilia Boko Aimavo, est de continuer à avoir zéro grossesse en milieu scolaire au sein du lycée, chaque année scolaire, bien que les tests des années précédentes se soient tous révélés négatifs.
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Interrogée sur la pertinence de cette mesure, la responsable du lycée a expliqué que « cela les dissuade et les oblige à bien se comporter pendant les vacances, pour ne pas revenir avec des grossesses ». Sur le déroulement de ces tests, elle précise que « ce n’est pas les premiers jours que nous procédons au test, mais 3 à 4 semaines après la reprise des classes. Il faut leur permettre de s’installer afin que les cours puissent démarrer ». C’est dans le premier mois qui suit la rentrée qu’il est procédé au test de grossesse, affirme-t-elle.
Pour finir, elle indique que si une apprenante est enceinte, l’administration du lycée informe ses parents et elle leur est retournée. « L’établissement ne peut pas se permettre de garder une apprenante qui est enceinte. Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas encore eu à détecter de pareils cas », se réjouit-elle.