
Le 15 janvier dernier, le gouvernement béninois avait décidé d’un nouveau fonds de terre d’environ 10.000 hectares, situé entre les Communes d’Abomey-Calavi, de Tori-Bossito et de Zè pour servir de Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Ladite Zone a pour vocation d’accueillir des industries de transformation de matières premières ; d’où la nécessité de disposer d’un système autonome d’alimentation en eau potable. Or, pour desservir les populations des localités environnantes, l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural procède à l’implantation d’un champ de forages de plus de 860 m3/jour de capacité. Aussi, pour tenir compte des besoins de la Zone économique autant que du futur aéroport de Glo-Djigbé, la Société nationale des Eaux du Bénin envisage-t-elle, à partir dudit champ de forages, de réaliser des études d’avant-projet détaillées et d’impact environnemental et social intégrant tous les paramètres du projet. Ceux-ci font ressortir que la réalisation des infrastructures d’alimentation en eau desdits sites à l’horizon 2030 pourra se faire en trois (3) phases, à savoir : une première qui couvre un besoin de 9.434 m3/jour ; une deuxième couvrant un besoin de 7.739 m3/jour ; puis une troisième pour un besoin de 24.213 m3/jour.
C’est à juste titre que l’exécutif à la faveur de son conclave hebdomadaire a autorisé la réalisation d’études dans le cadre du projet d’alimentation en eau potable de la zone concernée. A cet effet, le Conseil a autorisé la contractualisation avec un cabinet spécialisé et instruit le Ministre de l’Eau et des Mines de veiller au respect scrupuleux du délai imparti pour mener lesdites études.