
Le gouvernement béninois accroît ses efforts pour rendre plus performant le système sanitaire. Déjà engagé sur le front des traitements curatifs des pathologies telles que la méningite et l’hépatite, le gouvernement entend accentuer ses efforts pour la prévention. C’est le sens qu’il faut donner à la politique sanitaire déclinée dans le budget général de l’État exercice 2021 adopté au parlement le mardi 8 décembre 2020. Dans son rapport détaillé relatif à la loi de finances gestion 2021, le gouvernement relève qu’il accordera une attention particulière aux fonctions santé et protection sociale. Aux côtés, des secteurs protection de l’environnement et assainissement, loisirs, sports et culture, affaires économiques/ équipements et l’éducation, le volet santé et protection sociale capte une part importante des crédits ouverts au budget de l’État exercice 2021. Les ressources décaissées au profit de ces secteurs à dominance sociale représentent 47,24% des prévisions de dépenses du budget général. L’ambition sociale du gouvernement au titre de la gestion 2021 concerne plusieurs domaines. ” Il s’agit par exemple pour ce qui concerne le secteur de la santé, de l’élargissement du paquet des vaccinations gratuites à la méningite et à l’hépatite qui intègre dès 2021, le cycle régulier des campagnes de vaccination. “, lit-on dans le rapport détaillé relatif à la loi de finances gestion 2021 de l’État. Cette ambition du gouvernement est un signe précurseur d’une ère de gratuite absolue des vaccinations contre la méningite et l’hépatite. L’élargissement du paquet des vaccinations gratuites à la méningite et à l’hépatite est une nouvelle qui fera du bien aux populations béninoises. Son inscription au cycle régulier des campagnes de vaccination permettra à de milliers de personnes de se faire vacciner afin de s’immuniser contre les deux pathologies que sont la méningite et l’hépatite. Faut-il encore le rappeler, ces deux affections toutes seules ou associées à d’autres pathologies sont à la base des décès ou de séquelles cliniques graves.