
Tout au long de la tournée nationale de reddition de comptes qu’il a effectuée dans une soixantaine de villes du Bénin, le chef de l’Etat a affirmé que le pays avait un des potentiels touristiques le plus vaste de l’Afrique au sud du Sahara. Il s’était d’ailleurs engagé à son arrivée au pouvoir en 2016 à faire de ce secteur un pôle important de création d’emplois et de richesses. Cette vision de Patrice Talon est partagée par la Banque mondiale. A en croire le site chinois Xinhua, le Bénin a « un tourisme potentiel » caractérisé par un certain intérêt pour le tourisme.
Selon les données de la Banque Mondiale rapportées par la même source, le Bénin, bien qu’étant un pays à faible revenu a « un tourisme potentiel » caractérisé par un certain intérêt pour le tourisme mais dont le système de gouvernance est inadéquat. « Les infrastructures de base existent mais on observe une déficience du marché en termes de réglementation, de ressources et d’institutions qui entravent la macroéconomie », souligne la Banque Mondiale. Elle précise que néanmoins, le tourisme contribue pour 2 à 3,9% du Produit intérieur Brut (PIB), plus que certains pays à revenu intermédiaire.
De même, la stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté notamment caractérisé le secteur du tourisme comme un grand contributeur au dynamisme de l’économie et à la réduction de la pauvreté. « Le tourisme, à travers sa triple dimension (tourisme d’affaires, tourisme de congrès et tourisme d’agrément) représente la deuxième source d’entrée de devises après le coton. Il constitue une source potentielle importante d’accélération de la croissance économique avec des effets d’entrainement sur les pôles BTP, agroalimentaire et artisanat », indique la même source.