
Contrairement aux informations distillées au sein de l’opinion publique nationale et internationale, le régime en place à Cotonou fait bel et bien de la promotion du social un des axes prioritaires dans la gestion des affaires publiques. Selon le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, plus de 21 milliards F Cfa ont été respectivement investis pour assurer l’accès à la dialyse des patients souffrant de l’insuffisance rénale d’une part, et la gratuité de la césarienne afin d’éviter les complications sources de décès maternels et de nouveau-nés, d’autre part.
Cette mesure vise à préserver, selon le Ministre, l’individu contre les barrières financières pour l’accès aux soins de qualité, surtout des populations vulnérables. Pour renforcer ces mesures, le Gouvernement a fait plusieurs autres investissements afin de relever le défi de la couverture sanitaire universelle. Ainsi, en dehors des 21, 275 milliards F Cfa investis pour la dialyse et la gratuité de la césarienne, un montant de 1,2 milliard F Cfa a été décaissé pour assurer la gratuité des soins liés au paludisme chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et 2 milliards F Cfa pour assurer les soins aux indigents.
A cela s’ajoute, toujours d’après les dires du Ministre de la Santé, 20,665 milliards F Cfa ont permis d’assurer les soins à l’étranger au profit des populations béninoises dont l’état de santé a exigé une évacuation. A ce propos, Benjamin Hounkpatin explique qu’il a été développé un contrat avec un partenaire stratégique avec une dématérialisation complète de la procédure. Ceci a permis de réduire sensiblement le coût des évacuations sanitaires et d’améliorer les prestations offertes aux patients, relève le ministre.
Ce qui fait un total de plus de 43 milliards F Cfa les investissements en matière de protection des populations contre les risques financiers en santé.