
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) est un partenaire stratégique pour le Bénin, indique le docteur Zul-Kifl Salami. A la faveur d’une activité réunissant Abdelakbir Oumali, chef de la délégation de la Badea, des acteurs du secteur éducatif et divers partenaires techniques et financiers, le chargé de mission du chef de l’Etat est revenu largement sur l’importance de la contribution de la Badea au développement du Bénin.
Zul-Kifl Salami, chargé de mission du chef de l’État, et la délégation de la Banque arabe pour le développement de l’Afrique ont respectivement apprécié les ambitions du Bénin pour le développement du secteur de l’éducation. La Badea intervient dans la mise en route d’un projet à hauteur de 40 millions de dollars US pour soutenir la vision du Président Patrice Talon dans le sous-secteur de la formation technique et professionnelle, précise le docteur Salami.
Le partenariat entre la Badea et le Bénin a commencé dans les années 1975 avec des axes d’intervention qui portent sur le développement durable, selon le chargé de mission du chef de l’État. Elle a assuré le financement de cinq projets d’éducation au Bénin, à en croire Abdelakbir Oumali, chef de la délégation de la Badea, notamment à Lokossa avec la construction de l’École supérieure de l’enseignement technique, à Parakou avec la construction de la résidence universitaire, à Dangbo avec l’extension de l’Institut de mathématique et des sciences physiques de Dangbo…
Il convient de préciser que, depuis le démarrage de ses activités au Bénin, la Badea a investi 199 millions de dollars Us pour le financement de quarante-quatre opérations liées à trente-trois projets de développement dans divers secteurs et onze opérations d’assistance technique sous forme de don. « Quand la banque est là, il y a un indicateur de performance pour le pays. Un pays qui reçoit le financement de la banque un certain nombre de fois, est un pays qui est crédible. Nous le devons au leadership du chef de l’État Patrice Talon et au dynamisme de Zul-Kifl Salami », témoigne Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.