
Ça cogite profondément chez les défenseurs de Réckya Madougou. Depuis qu’elle poursuivie par la justice pour des faits de terrorisme, les avocats de l’ancienne ministre de Boni Yayi rivalisent d’imagination en vue de la soustraire des mailles de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Manifestement mal inspirés face à la solidité des éléments dont dispose l’accusation, la parade visiblement est de jouer sur l’état de santé de leur cliente pour la faire sortir de la prison de Missérété où elle est incarcérée dignement depuis le Vendredi 5 mars dernier.
Au cours de la conférence de presse organisée le 17 Mars dernier, les avocats de Réckya Madougou ont étalé des contre-vérités à la pelle. Selon leurs assertions, c’est la première fois que nous assistons à une détention d’une maman dans de telles conditions dans notre pays. Ils avancent que la vie de que la vie de Réckya MADOUGOU est en danger. « Je suis pourtant rentrée dans cette prison saine. Et au bout de 03 jours, j’ai des problèmes de santé », leur aurait affirmé la candidate recalée du parti les Démocrates.
Ces allégations seront démenties un peu plus tard par le porte-parole du Gouvernement, Me Alain Orounla sur Frissons Radio. Mais à quelles fins les avocats de Madougou Réckya font alors de telles déclarations. Un membre d’une association de défense des droits de l’homme, qui indique suivre le dossier de près, doute des propos des avocats. Pour lui, il s’agit peut-être d’une stratégie pour préparer l’opinion publique nationale et internationale à une éventuelle demande d’évacuation sanitaire de leur cliente vers l’Europe pour y subir des soins.
En effet, par le passé, plusieurs personnalités politiques, en délicatesse avec la justice ont bénéficié de la compassion du Gouvernement pour aller se soigner hors du pays. Ce qui leur a permis, parfois, d’échapper à la justice. Le cas le plus récent est celui de l’ancien Président Boni Yayi en Juillet 2019 suite à des suspicions d’implication dans les violences post-électorales en mai et juin de la même année. Et le défenseur des droits de l’homme de conclure que c’est peut-être la stratégie des avocats de Réckya Madougou.
Abass TIDJANI
Ça cogite profondément chez les défenseurs de Réckya Madougou. Depuis qu’elle poursuivie par la justice pour des faits de terrorisme, les avocats de l’ancienne ministre de Boni Yayi rivalisent d’imagination en vue de la soustraire des mailles de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Manifestement mal inspirés face à la solidité des éléments dont dispose l’accusation, la parade visiblement est de jouer sur l’état de santé de leur cliente pour la faire sortir de la prison de Missérété où elle est incarcérée dignement depuis le Vendredi 5 mars dernier.
Au cours de la conférence de presse organisée le 17 Mars dernier, les avocats de Réckya Madougou ont étalé des contre-vérités à la pelle. Selon leurs assertions, c’est la première fois que nous assistons à une détention d’une maman dans de telles conditions dans notre pays. Ils avancent que la vie de que la vie de Réckya MADOUGOU est en danger. « Je suis pourtant rentrée dans cette prison saine. Et au bout de 03 jours, j’ai des problèmes de santé », leur aurait affirmé la candidate recalée du parti les Démocrates.
Ces allégations seront démenties un peu plus tard par le porte-parole du Gouvernement, Me Alain Orounla sur Frissons Radio. Mais à quelles fins les avocats de Madougou Réckya font alors de telles déclarations. Un membre d’une association de défense des droits de l’homme, qui indique suivre le dossier de près, doute des propos des avocats. Pour lui, il s’agit peut-être d’une stratégie pour préparer l’opinion publique nationale et internationale à une éventuelle demande d’évacuation sanitaire de leur cliente vers l’Europe pour y subir des soins.
En effet, par le passé, plusieurs personnalités politiques, en délicatesse avec la justice ont bénéficié de la compassion du Gouvernement pour aller se soigner hors du pays. Ce qui leur a permis, parfois, d’échapper à la justice. Le cas le plus récent est celui de l’ancien Président Boni Yayi en Juillet 2019 suite à des suspicions d’implication dans les violences post-électorales en mai et juin de la même année. Et le défenseur des droits de l’homme de conclure que c’est peut-être la stratégie des avocats de Réckya Madougou.