
Alors qu’elle prenait les rênes de la Grande Chancellerie de l’Ordre National du Bénin ce mardi 1er juin 2021, Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin, a levé le voile sur ses chantiers prioritaires. Le rythme de travail qu’elle entend imprimer à la tête de cette institution est en parfaite symphonie avec la dynamique du Président de la République, Patrice Talon. Le premier chantier est celui de la promotion de la bonne gouvernance. « La Grande Chancellerie, si l’on va aux tréfonds des choses, est l’un des leviers de la bonne gouvernance », a laissé entendre Mariam Chabi Talata Zimé dans son discours de prise de service. Il s’agit de sortir la Grande Chancellerie des sentiers battus et transcender l’image d’une institution réduite à offrir de simples décorations en la mettant véritablement au service de la promotion de la bonne gouvernance, du mérite et de la compétence. Le deuxième axe prioritaire de la nouvelle Grande Chancelière de l’Ordre National du Bénin est lié à l’image que doit renvoyer l’institution aux béninois. Là-dessus, Mariam Chabi Talata veut attacher du prix à la qualité des hommes et des femmes qui travaillent au sein de la Grande Chancellerie. Elle déclare: « l’idéal que je vise en prenant les rênes de cette maison » est attaché aux valeurs et aux vertus d’une quête permanente du bien commun. Sous son mandat, Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin a assuré qu’elle entend faire de la Grande Chancellerie une institution d’élites où les compétences et les mérites sont célébrés par la Nation. En plus de ces chantiers prioritaires exposés par la Grande Chancelière, certains citoyens présents à la cérémonie de passation de charges ont exposé quelques défis à relever. Selon Christelle Houndonougbo, directrice administrative du parti Union Progressiste, la nouvelle Grande Chancelière a le devoir d’instaurer une « culture de l’estime du mérite » au Bénin. À l’en croire, le développement du Bénin passera par le travail acharné des filles et fils du pays. En instaurant une culture de l’estime du mérite, dit-elle, les béninoises et les béninois vont développer une saine émulation en travaillant pour mériter la reconnaissance de la Nation. « Au-delà des cadres, des fonctionnaires d’État, les militaires et autres, que le paysan le plus méritant, l’artisan le plus méritant (…) » soient reçus dans les divers Ordres nationaux, a déclaré Judicaël Biaou, ancien élève de Mariam Chabi Talata, l’enseignante de Philosophie devenue Vice-présidente de la République. Aussi, suggère-t-il que la femme de ménage soit célébrée « parce qu’elle a gardé ses enfants, tous ses enfants ont réussi dans leurs vies, c’est un mérite, c’est une femme à célébrer ». Selon lui, ces chantiers sont encore inexplorés et la Grande Chancellerie devrait s’y pencher avec ce nouveau mandat de Mariam Chabi Talata.