
Les consommateurs béninois peuvent désormais dénoncer les commerçants douteux qui ignoreront obstinément les plafonds de prix annoncés par le gouvernement lors d’une réunion ministérielle “mercredi dernier”.
Lors du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, le gouvernement béninois a réduit les prix des biens de consommation pour apaiser les souffrances de la population face à la cherté. Pour faire de ces mesures sociales plus que de simples annonces, le gouvernement invite les commerçants à respecter le plafonnement des prix.
Pour superviser la mise en œuvre de cette mesure sociale, le gouvernement de Patrice Talon a activé un numéro vert pour offrir la condamnation à la population. C’est le numéro 133. Dès lors, le gouvernement vise tous les hommes d’affaires louches qui utiliseront des prix autres que ceux fixés par le Conseil des ministres. Lors d’une sortie ce week-end, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Assouman, a déclaré que le gouvernement renforcerait les mesures de contrôle en cours. Selon elle, le gouvernement est habilité à effectuer ces contrôles car il applique une mesure de TVA forfaitaire sur les biens de consommation.
Lors du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, le gouvernement a fixé les prix de plusieurs biens de consommation. En conséquence, le prix de l’huile de coton locale est passé de 30 000 F CFA à 25 424 F CFA (soit un prix de détail de 1 017 F CFA le litre, et non de 1 200 F CFA) ; l’huile de palme raffinée localement de 27 500 à 23 305 F CFA. 932 F CFA le litre au détail au lieu de 1 100 F CFA) ; huile de palme raffinée importée 27 500 à 23 305 F CFA (soit 932 F CFA le litre au détail au lieu de 1 100 F CFA de franc communautaire).
Un sac de 50 kg de riz ordinaire coûte de 20 500 F CFA à 18 450 F CFA. A Cotonou, le prix de la farine de blé importée varie de 25 000 F CFA à 20 000 F CFA le sac de 50 kg, et de 23 500 F CFA à 19 915 F CFA.