
Drame de Dassa Zoumè . La société civile pointe du doigt l’obsolescence du code de la route
Le drame survenu à Dassa a suscité de nombreuses réactions de la part de la société civile. Selon Martial TOUGAN, Président de la Fédération Nationale des Organisations de Sécurité Routière au Bénin, « nous sommes dans un pays où on n’a pas de loi spécifique par rapport à la vitesse et on se contente du code de la route et c’est un code de la route qui date de 1956 alors qu’aujourd’hui les choses ont évoluées. » Il demande aux députés de travailler sur une mise à jour du code afin d’éviter la répétition de tels drames sur les routes du pays.
Dassa Zoumè aurait pu être évité
Le code de la route en vigueur au Bénin date de 1956 et n’a pas été mis à jour pour prendre en compte les évolutions technologiques et les réalités actuelles. La société civile pointe du doigt ce manque de mise à jour pour expliquer la tragédie de Dassa. Selon Martial TOUGAN, il est nécessaire de travailler sur une nouvelle version du code de la route qui tienne compte des réalités actuelles et qui puisse éviter la répétition de tels drames.
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Il souligne également l’importance de la formation des conducteurs pour améliorer la sécurité sur les routes. Il propose une sensibilisation à la conduite défensive pour les conducteurs de compagnies de transport afin de réduire le nombre d’accidents. La police a déjà commencé un travail en utilisant des radars, mais il est important de renforcer ces mesures par une formation des conducteurs.
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Enfin, il propose une réduction de la vitesse autorisée en agglomération, passant de 50 km/h à 30 km/h. Cela permettra de protéger les piétons et les autres usagers de la route en zone urbaine. La société civile appelle à une mise à jour du code de la route afin d’améliorer la sécurité sur les routes et de prévenir de futurs drames.