Le gouvernement béninois a pris une mesure forte pour faire face aux incursions djihadistes qui menacent la sécurité de certaines régions frontalières du Niger et du Burkina Faso. En effet, un couvre-feu de 19h à 6h a été instauré dans plusieurs villes des départements de l’Alibori et de l’Atacora, à savoir Kandi, Karimama, Ségbana, Banikoara, Malanville, Gogounou et Nikki.
Cette décision a été prise en réponse à l’augmentation des attaques terroristes dans la région sahélienne, qui ont récemment touché des pays voisins tels que le Burkina Faso et le Niger. Le Bénin a jusqu’à présent été épargné, mais les autorités prennent des mesures préventives pour éviter toute menace.
En prenant cette décision, le Bénin suit l’exemple de ses voisins et prend des mesures pour protéger sa population contre la menace djihadiste. Cependant, cette mesure soulève également des questions quant à son efficacité à long terme. En effet, un couvre-feu ne peut être qu’une mesure temporaire et ne peut pas être une solution à long terme pour lutter contre le terrorisme. Il est important de noter que le Bénin a déjà mis en place des mesures pour renforcer la sécurité dans la région frontalière avec le Niger, notamment en signant un accord de coopération militaire avec le Niger en juillet 2022. Cet accord prévoit des échanges de renseignements et des opérations conjointes entre les deux armées.
