Le gouvernement béninois s’engage dans des opérations d’expropriation pour la réalisation de projets d’utilité publique sur toute l’étendue du territoire national. Pour éclairer la lanterne des populations sur le bien-fondé de ces opérations, le Directeur Général de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), Victorien Kougblénou, a tenu une conférence de presse ce mercredi 15 mars 2023.
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Les bases légales et juridiques de ces expropriations ont été rappelées par le DG, en expliquant que le processus est conforme aux textes de la République qui donne à l’Etat la latitude de déposséder les terres des citoyens dans le mais de réaliser ses projets d’ infrastructures et aménagements urbains. Victorien Kougblénou précise qu’il s’agit de projets de développement tels que la construction des routes et la réalisation d’infrastructures socioéconomiques importantes. L’expropriation est donc un outil de développement et le gouvernement de Patrice Talon l’utilise à bon escient.
Le DG rassure que les populations ne grinceront pas des dents après l’expropriation car les travaux seront réalisés comme prévus. Il a également tenu à préciser que les opérations d’expropriation ne concernent pas uniquement Togbin, mais tout le territoire national, puisque de nombreux projets de développement sont engagés par l’État. Il a ainsi précisé plusieurs localités impactées par des expropriations, comme Allada, Abomey-Calavi, Ouidah, Parakou, Natitingou, et bien d’autres.
Le principe d’équité et d’égalité est respecté dans les opérations d’expropriation. Le DG tient à rassurer les populations que les opérations de libération ne ciblent pas une catégorie de citoyens ni une région donnée, mais s’appliquent à tous ceux dont les terres sont protégées pour accueillir les sites. Ces derniers sont traités équitablement et sans discrimination aucune. Le DG de l’ANDF a également clarifié les amalgames sur les opérations d’expropriation, notamment sur le cas de Togbin. Il a expliqué qu’il y a eu une décision du gouvernement allant dans le sens de rectifier des coordonnées pour faciliter et permettre aux populations de formaliser les actes de droit de foncier. Tout velléité à vouloir arrimer le déclassement à une opération d’expropriation est mal venue, a-t-il précisé.
Pour conclure, le gouvernement béninois utilise l’expropriation comme un outil de développement pour la réalisation de projets d’utilité publique sur tout le territoire national. Le principe d’équité et d’égalité est respecté dans les opérations d’expropriation, et les populations ne doivent pas grincer des dents après l’expropriation, car les travaux seront réalisés comme prévus.
