
https://youtu.be/nDQnvbfn6Cw
Suite à la nomination de Huguette Bokpè Gnacadja à la présidence de l’Institut National de la Femme (INF), des rumeurs ont circulé quant à une éventuelle éviction de Claudine Prudencio de son poste. Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à clarifier la situation lors d’une interview vendredi 17 mars 2023.
Selon M. Houngbédji, il n’y a pas eu d’éviction de la part du gouvernement, mais plutôt un changement de direction qui a été évoqué en amont avec Claudine Prudencio. Le président de la République, Patrice Talon, a discuté avec Mme Prudencio des nouveaux enjeux pour elle-même et pour l’INF, et les deux parties ont convenu qu’un changement était nécessaire. Huguette Bokpè Gnacadja a été nommée pour remplacer Mme Prudencio, mais cela ne doit pas être assimilé à un limogeage.
Le Secrétaire général adjoint a également tenu à préciser que même si Mme Prudencio avait démissionné de son poste, le gouvernement aurait procédé à un remplacement à la tête de l’INF. M. Houngbédji a insisté sur le fait que des discussions avaient eu lieu en amont pour justifier la décision qui avait été prise, et que le changement de direction à l’INF avait été convenu entre les parties concernées. Il s’appelle donc à la sérénité et à la confiance dans les décisions prises par le gouvernement.
Il est important de noter que Claudine Prudencio avait été à la tête de l’INF pendant plusieurs années et avait accompli un travail remarquable dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes au Bénin. Le changement de direction à la tête de l’INF ne doit pas être vu comme un manque de confiance envers Mme Prudencio, mais plutôt comme une décision stratégique prise en accord avec les parties concernées selon le porte parole du gouvernement.