Le Parti de l’alliance démocratique s’est affronté avec le Congrès national africain sur les quotas d’emploi de la diversité raciale.
Le Parti de l’Alliance démocratique sud-africaine a lancé une contestation juridique des quotas d’équité raciale introduits par la loi sur la modification des actions en matière d’emploi. La procédure a commencé aujourd’hui (6 mai) à la Haute Cour de North Gauteng à Pretoria.
L’Afrique du Sud a été criblée de conflits sur les tentatives d’équilibre des inégalités raciales depuis la fin officielle de l’apartheid en 1994. Cependant, certaines mesures législatives ont été critiquées pour avoir corrigé l’équilibre de manière inadéquate et nuisible, comme la loi sur l’expropriation signée en janvier de cette année.
En vertu de la loi sur les amendements sur les actions en matière d’emploi, les employeurs de plus de 50 employés devraient atteindre des objectifs d’embauche représentant des travailleurs issus de milieux traditionnellement défavorisés, y compris des employés non blancs. Les entreprises auraient la possibilité de se conformer ou d’expliquer leur échec à s’aligner sur les cibles.
L’Alliance démocratique a fait valoir que les quotas d’emploi énoncés en vertu de l’article 15 (a) de la loi sur la modification des actions en matière d’emploi, qui identifie l’objectif des cibles comme «dans le but de garantir la représentation équitable des personnes convenablement qualifiées des groupes désignés à tous les niveaux professionnels de l’État.
Cependant, le Congrès national africain, qui sert de partenaire de coalition à l’alliance démocratique, a répliqué que le parti cherche à perpétuer la dynamique raciale de l’ère de l’apartheid. Dans un communiqué, le ministre de l’Emploi et du Travail Nomakhosazana Meth a appelé l’affaire Alliance démocratique «une tentative claire de renverser les progrès réalisés depuis 1994 et de maintenir le statu quo injuste». Elle a en outre accusé le parti «de gêner efficacement les progrès vers l’égalité et l’équité sur le lieu de travail».