Paystack a été condamné à une amende de 250 m alors que CBN resserre la surveillance des Fintech au Nigéria

La Banque centrale du Nigéria (CBN) a infligé une amende de 250 millions de dollars (190 000 $) sur le dossier de paie.

Par TechCabal, L’amende concerne prétendument son nouveau produit, ZAP, sans la licence appropriée.

Zap, une application de transfert d’argent entre pairs lancé en mars, fonctionne comme un portefeuille, qui nécessite une microfinance ou une licence bancaire.

Paystack détient actuellement une licence de commutation et de traitement, qui lui permet d’acheter des transactions financières mais pas de détenir des fonds clients.

L’action de la CBN souligne le contrôle réglementaire croissant auxquels sont confrontés les sociétés fintech au Nigéria. Le secteur fintech a connu une croissance rapide, ce qui a nécessité un œil plus vigilant des régulateurs.

En décembre 2023, le Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) a ordonné aux banques de retirer les institutions financières sans dépôt de leurs listes de transfert. Dans une circulaire pour déposer des banques d’argent, des banques marchandes, des commutateurs, des opérateurs d’argent mobile et d’autres institutions financières, ceux qui ne sont pas autorisés à détenir de l’argent (institutions financières non dépôt) doivent être supprimées de la liste du système extérieur de la liste du paiement instantané NIBSS (NIP).

Les institutions financières non dépositaires sont des fournisseurs de services de solution de paiement ou des passerelles de paiement, comme Paysatack, qui facilitent le mouvement de l’argent entre les entreprises en ligne et leurs clients.

Récemment, le CBN a intensifié ses efforts pour assurer la conformité au sein de l’industrie fintech. En 2024, il a arrêté au moins six startups fintech, dont MoniePoint et Opay, d’ouvrir de nouveaux comptes bancaires.

Ces actions font partie de l’objectif du Nigéria de renforcer son système financier et d’améliorer sa position avec des organismes internationaux comme le Financial Action Task Force (FATF). ​

La situation avec Paystack met en évidence les défis auxquels les entreprises fintech sont confrontées pour naviguer dans l’environnement réglementaire complexe du Nigéria. Bien que le CBN vise à protéger les consommateurs et à maintenir la stabilité financière, les fintechs doivent s’assurer qu’ils opèrent dans le cadre juridique pour éviter les pénalités et les perturbations des services.

À mesure que le paysage fintech du Nigéria évolue, la collaboration entre les régulateurs et les sociétés fintech sera cruciale pour favoriser l’innovation tout en assurant la conformité et la protection des consommateurs.