Un cabinet d’avocats sud-africain a déposé une demande devant la Cour constitutionnelle pour protester contre le nouveau mandat de médiation.
Un cabinet d’avocats sud-africain a déposé une demande devant la Cour constitutionnelle pour lutter contre une nouvelle directive exigeant l’utilisation de la médiation avant le litige dans la division Gauteng de la Haute Cour.
La directive est entrée en vigueur le 22 avril, signée par le juge président Dunstan Mlambodans le but de s’attaquer à l’arriéré de six ans des nominations de procès dans le système juridique. La demande contestant la directive a été déposée par Gert Nel Incorporated Attorneys le 24 avril.
Bien que le système des tribunaux en Afrique du Sud soit dépassé, en raison de facteurs, notamment un manque de juges, il y a eu des critiques de la part des parties prenantes selon lesquelles la mise en œuvre de la médiation forcée réduirait les droits critiques pour que les parties contestées aient leur journée devant le tribunal, selon l’article 34 de la Constitution sud-africaine.
Les praticiens juridiques se sont également opposés à la perte de dates de procès qui ont été hachées de la liste du tribunal après le 1er janvier 2027. La Haute Cour a souligné que la directive n’avait pas révoqué le droit à une audience du tribunal, mais exigeait plutôt un rapport d’un médiateur avant une date de procès. Le commentaire autour de la directive a souligné que la majorité des affaires prises en justice ont été résolues le premier jour, obstruant le système de griefs moins critiques.
Le juge le président Mlambo a déclaré dans un communiqué du 22 avril: «Dans l’état actuel des choses, notre rôle du tribunal civil est inondé de questions qui peuvent être résolues sans l’intervention d’un juge. La preuve de ceci peut être constatée dans le fait que plus de 85% des questions de procès qui ont attendu des années sur le procès se sont toujours réglées à l’arrivée de la date du procès sans intervention judiciaire.»
Relâchement
Selon la demande déposée par Gert Nel, la directive de médiation viole «les limites constitutionnelles du pouvoir judiciaire» et établit «une érosion imminente des droits des justiciables par le biais de dépassement judiciaire illégal».
L’avocat éponyme du cabinet, Gert Nela contesté l’application de la directive en vertu de l’article 173 de la Constitution ou de l’article 8 (4) de la loi sur les tribunaux supérieurs, affirmant que le chef du tribunal n’avait pas le pouvoir de promulguer un mandat de médiation obligatoire et a demandé que la directive soit annulée en vertu de cet argument.
Il a ajouté dans la demande selon laquelle «les juges interprètent la loi, ils ne doivent pas légiférer sur le banc» et a fait valoir que ce n’était «pas une simple formalité mais une sauvegarde vitale contre la concentration du pouvoir dans une seule branche et l’érosion de la démocratie».
Dans sa déclaration de médias sur la directive de médiation, la division de Gauteng de la Haute Cour a noté que le pouvoir judiciaire avait encouragé les parties prenantes juridiques à adopter la médiation où est possible comme une forme de règlement alternatif des différends, et a souligné la directive comme étape suivante de ces efforts.
Il a également fait valoir que l’article 173 de la Constitution donnait au juge le pouvoir de «l’exercice de la surveillance des politiques sur la manière dont les questions sont portées devant la division pour l’audience», y compris le pouvoir de «mettre en place des mesures qui favoriseront l’administration efficace de la justice dans la division».